Les difficultés de la prière sont réelles et nombreuses, il ne faut pas les minimiser. Mais on se sent vite bloqué par des problèmes matériels et psychiques : problème de temps ou d’espace, de concentration, d’envie, ou de savoir ce qu’il faut dire ou faire.
Pourtant, la difficulté est encore plus fondamentale !
Le coeur a besoin d’être purifié pour être en relation avec Dieu : replié pour une part sur lui-même, il a besoin d’un retournement qui dépasse tous les efforts humains. Il a besoin de Dieu Sauveur !
Au lieu de prétexter au nom de problèmes « périphériques » qu’il est difficile ou impossible de prier, si je présentais d’abord tout simplement mon coeur devant Dieu mon Père, avec mon incapacité « radicale » à prier, avec mes limites, ma misère, mais aussi ma confiance en lui, en sa bonté, en sa puissance ? On ne prie pas sans humilité ni sans pauvreté.
Lc 18,9-14 :
Il dit encore, à l’adresse de certains qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres, la parabole que voici:
Deux hommes montèrent au Temple pour prier; l’un était Pharisien et l’autre publicain.
Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers.
Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant: Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis!
Je vous le dis: ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. »
Lc 10, 21 :
Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits.